Philippe Galli
Préfet
Ancien élève de l’ENA, préfet, vous avez eu à plusieurs reprises des collaborateurs issus du 3e concours ; avez-vous été satisfait de leur travail ?
Mon ancien directeur de cabinet dans l’Ain était issu du 3e concours après avoir exercé dans un grand cabinet de conseil en qualité d’expert comptable et d’auditeur. Précédemment, mon secrétaire général en Loir-et-Cher était issu de ce même recrutement, après avoir mené une première carrière d’ingénieur dans le secteur agronomique. Pour ma part, je n’ai eu qu’à me féliciter de pouvoir travailler avec des cadres issus de ce recrutement.
Par rapport à l’ensemble des collaborateurs que vous avez eus, pensez-vous qu’ils apportent quelque chose de particulier ?
Sans aucun doute le fait de présenter une expérience souvent diversifiée permet aux élèves issus du 3e concours de présenter un profil très intéressant, notamment dans l’exercice d’une fonction de terrain comme celle qu’implique le corps préfectoral. S’ils connaissent bien les codes de l’entreprise et les règles d’un dialogue efficace, l’apprentissage des codes de l’administration se fait vite. L’apport des élèves du 3e concours est très appréciable à condition de mettre en valeur et de savoir utiliser ces compétences particulières.